on dirait de l’ange

ce mélange

jamais

tes lèvres

temporaires

n’avaient goûté

ce sucre,

ce sel peut-être

qui ne dit ni douceur ni amertume,

ni air

ni eau,

autre chose,

du nuage?

un rêve?

de l’ange?

on peut ainsi

croiser des corps

sans que les corps

y soient pour rien,

sans danger

on peut ainsi

se mélanger

à l’étrange

étranger

– mais alors, l’ange, on peut

vivre?