on dirait de l’ange
ce mélange
jamais
tes lèvres
temporaires
n’avaient goûté
ce sucre,
ce sel peut-être
qui ne dit ni douceur ni amertume,
ni air
ni eau,
autre chose,
du nuage?
un rêve?
de l’ange?
…
on peut ainsi
croiser des corps
sans que les corps
y soient pour rien,
sans danger
on peut ainsi
se mélanger
à l’étrange
étranger
– mais alors, l’ange, on peut
vivre?